Voici comment j’enseigne le Hatha alignement aujourd’hui, et comment mon parcours dans le yoga Iyengar® a influencé — puis transformé — ma façon de transmettre.

Savoir fournir l’effort clef au bon endroit et au bon moment, soutenir son attention dans sa pratique avec un point focus qui guide chaque séance. Une pratique qui aide à préserver les zones du corps qui en ont besoin à un instant donné de sa vie.

On utilise de nombreux accessoires dans ces cours : des briques en bois ou en liège, des sangles, des plaques, des traversins, des chaises, le mur, des cordes au mur, etc.
Ces accessoires servent à approfondir le ressenti des postures, mais aussi à rendre possible ce qui ne le serait pas sans, et ce en toute sécurité.

🧩 Parenthèse sur la formation Iyengar® :

6 ans de préparation, et un arrêt volontaire.

J’ai dédié depuis 2019 quinze à vingt heures hebdomadaires au yoga Iyengar.
Divisez ces heures en 1/3 pour la pratique et 2/3 pour les prises de notes et études.
Si vous avez lu la page concernant mon parcours, vous savez déjà que mon tout premier cours de yoga en 2007, c’était du yoga Iyengar®.

La formation est longue et rigoureuse :
il faut pratiquer le yoga Iyengar® depuis au moins 3 ans avec un professeur certifié “mentor” pour pouvoir se présenter à l’examen Base 1.
Chaque niveau suivant requiert plusieurs années d’études supplémentaires. Cela demande beaucoup d’implication quotidienne : il faut aimer ce qu’on fait.

Depuis 2021, alors que nous étions 12 formées par Jean-Michel Kuhry, les hautes instances du yoga Iyengar® de Pune ont décidé de réduire à 2 personnes formées par mentor, et ce, pendant 3 ans.

En octobre 2024, j’ai intégré officiellement la formation.
Aux yeux de nombreux élèves et collègues, j’aurais déjà pu passer l’examen.

🧠 Ce que j’ai découvert pendant le mentorat

Pendant ce mentorat, j’ai découvert que tout ce qui est demandé — connaissance anatomique, instructions par niveau de yoga — je l’avais déjà fait à mon propre rythme, avec assiduité.

Mais SURTOUT :
de nombreuses instructions dataient du siècle dernier et n’étaient pas mises à jour au regard des avancées scientifiques. C’est ce point-là qui m’a profondément questionnée pendant plusieurs mois.

🧪 Ce que j’ai remis en question

J’ai cherché s’il existait un consensus scientifique au sein du système Iyengar® qui suivrait l’évolution mondiale. Je suis arrivée à la conclusion que le système Iyengar® ne semblait pas prêt à faire ces mises à jour.

Il aurait donc fallu que, pendant encore 3 ans :
• je continue de pratiquer des choses obsolètes,
• mauvaises pour mon corps,
• et que je les enseigne, alors qu’elles sont reconnues comme obsolètes par des kinésithérapeutes et d’autres professionnels de santé.

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Je suis passionnée par l’anatomie et la physiologie, et je m’informe régulièrement des découvertes actuelles.
Cette démarche scientifique, je l’ai développée dès mes études de biologie.

J’ai quitté le mentorat fin février 2024

✅ Ce que je garde / ❌ ce que je jette

Dans ma pratique et mon enseignement

✅ Je garde :
– l’usage des accessoires, qui sont des alliés précieux dans les postures ;
– l’exigence de précision ;
– l’attention au détail ;– la clarté des consignes.

❌ Je jette :
– certaines postures dites “bonnes pour les genoux” comme Virasana (“renforcera ta nuque”),
– certaines inversions comme Sirsasana,
– les enchaînements rigides non adaptés à l’anatomie contemporaine.

✨ Ce que j’ajoute à nouveau, que je voyais trop peu dans les cours Iyengar® :
des échauffements spécifiques aux zones du corps ciblées.

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🙋‍♀️ Et si vous avez besoin d’adaptations…

Savoir adapter sa pratique à ses conditions est essentiel. C’est pourquoi en cas de problèmes de dos, de genoux, d’épaules, de grossesse ou de menstruation, il est préférable de me signaler cela avant le cours, pour que je vous propose toutes les adaptations nécessaires.

L’objectif est toujours le même :

Vous permettre de vivre une expérience vertueuse.