Hatha alignement


L’anatomie et la mobilité moteurs de cette pratique

Bienvenue sur cette page qui évolue au gré des découvertes que je fais. Pendant plusieurs années le hatha alignement était au plus proche du yoga Iyengar® puisque je m’y formais, mais depuis février 2024, depuis que j’ai quitté la formation j’ai progressivement modifié mon approche en retirant les incohérences et en remettant ce qui me semble juste et nécessaire : la préparation articulaire via la mobilité.

Dans l’hatha alignement on utilise de nombreux accessoires : des briques en bois ou en liège, des sangles, des plaques (briques plus applaties), des traversins, des chaises, le mur, des cordes au mur, etc.
Ces accessoires servent à approfondir le ressenti des postures, mais aussi à rendre possible ce qui ne le serait pas sans, et ce en toute sécurité.

Mon vécu avec la formation Iyengar® :

6 ans de préparation, et un arrêt volontaire.

Depuis 2019 j’ai dédié 15 à 20 heures hebdomadaires au yoga Iyengar®.
Divisez ces heures en 1/3 pour la pratique et 2/3 pour les prises de notes et études.
Si vous avez lu la page concernant mon parcours, vous savez déjà que mon tout premier cours de yoga en 2007, c’était du yoga Iyengar®.

La formation est longue et rigoureuse :
Il faut pratiquer le yoga Iyengar® depuis au moins 3 ans avec un professeur certifié “mentor” pour pouvoir se présenter à l’examen de Base 1.
Chaque niveau suivant requiert plusieurs années d’études supplémentaires. Cela demande beaucoup d’implication quotidienne : il faut aimer ce qu’on fait.

En 2021, alors que nous étions douze à nous préparer à entrer en formation avec notre mentor, les hautes instances du yoga Iyengar® de Pune ont décidé de limiter chaque mentor à seulement 2 élèves pour 3 ans. Dix d’entre nous ont donc vu la porte se refermer. J’ai persévéré, trois années durant, en attendant le prochain cycle de formation.

En octobre 2024, j’ai intégré officiellement la formation.
Aux yeux de nombreux élèves et collègues, j’avais déjà acquis un tel niveau dans cette méthode que j’aurais pu passer l’examen sans rajouter trois ans de formation.

🧠 Ce que j’ai découvert pendant le mentorat

Pendant ce mentorat, j’ai découvert que tout ce qui est demandé — connaissance anatomique, instructions par niveau de yoga — je l’avais déjà fait à mon propre rythme, avec assiduité et au cours d’autres formations comme celle de Yogaworks.

Mais ce que j’ai surtout découvert c’est que de nombreuses indications n’étaient pas mises à jour au regard des avancées scientifiques. C’est ce point-là qui m’a profondément questionnée pendant plusieurs mois.

🧪 Ce que j’ai remis en question

J’ai cherché s’il existait un consensus scientifique au sein du système Iyengar® qui suivrait l’évolution mondiale. Je suis arrivée à la conclusion que le système Iyengar® ne semblait pas prêt à faire ces mises à jour.

Il aurait donc fallu que, pendant encore 3 ans :
• je continue de pratiquer des choses obsolètes,
• mauvaises pour mon corps,
• et que je les enseigne, alors qu’elles sont reconnues comme obsolètes par des kinésithérapeutes et d’autres professionnels de santé.

Je suis passionnée par l’anatomie et la physiologie, et je m’informe régulièrement des découvertes actuelles.
Cette démarche scientifique, je l’ai développée dès mes études de biologie.

J’ai quitté le mentorat fin février 2024

Ce que je conserve / ce que je rends

Dans ma pratique et mon enseignement

Je garde :
– l’usage des accessoires, qui sont des alliés précieux dans les postures ;
– l’exigence de précision ;
– l’attention au détail ;– la clarté des consignes.

Je rends :
– certaines postures dites “bonnes pour les genoux” comme Virasana (“renforcera ta nuque”),
– certaines inversions comme Sirsasana,
– les enchaînements rigides non adaptés à l’anatomie contemporaine.

✨ Ce que j’ajoute à nouveau, que je voyais trop peu dans les cours Iyengar® :
des échauffements ciblés.

Vos besoins d’adaptations :

Savoir adapter sa pratique à ses conditions est essentiel c’est pourquoi en cas de conditions spécifiques concernant votre nuque, votre dos, vos genoux, vos épaules, mais aussi une grossesse, des conditions de tensions du ventre (menstruations endométriose etc), il est préférable de me le dire avant le cours.

L’objectif est toujours le même : Vous permettre de vivre une expérience vertueuse.

Variation de Salamba Sarvanghasana : la chaise soutient le bassin et les jambes, le traversin soutient les épaules, la couverture sous la tête adoucit le contact du sol. Le corps est tenu, une forme de détente s’installe.